14 oct. 2009

Artisans de Lhasa

Quelques photos d’artisans prises a Dropeling, une institution qui met en avant la production locale et tibétaine et vend à des prix raisonnables toutes sortes d'objets, permettant aux artisans de vivre convenablement. Ici on travaille le cuivre, on écrase des pierres pour produire de la peinture et on peint de magnifiques Tangkhas.

Un petit gars qui répare télévision et transistor dans la rue

le Barkor

Le Barkor est le principal circuit de pèlerinage ou kora dans Lhasa. C’est aussi le plus court et le plus vieux. Au milieu de la matinée, il est littéralement bondé de pieux tibétains qui viennent de tout le pays, principalement des personnes âgées, pour effectuer dans le sens des aiguilles d’une montre le tour du Jokhang. Il s’agit du temple principal a Lhasa et même à travers tout le Tibet.

Arrivé a l’entrée du Jokhang, c’est le temps des prosternations ; Les plus jeunes comme les plus vieux répètent inlassablement un mouvement qui consiste à s’allonger sur le sol tout en priant puis à se relever et recommencer encore et encore. Une foi impressionnante… Certains font même le Barkor en se prosternant tout le long du parcours.


Le Barkor est aussi un lieu de marché ou l’on trouve tout et n’importe quoi, mais surtout des babioles touristiques, fausses pierres, roue de prière made in china etc.

13 oct. 2009

Nangma

Suivant la journée du concours et un apéro relativement light, nous décidons d’aller faire un tour en groupe restreint dans un nangma ou cabaret tibétain. Il s’agit en fait des discothèques locales, ou l’on vient applaudir chanteurs et comédiens, danser sur les rythmes endiablé de la « dance » locale et bien entendu boire quelques « budweiser » entre amis. Quelques est une question de point de vue, étant donné le prix très correct d’une cannette, 1 euro.

Après avoir apris quelques pas de danse, c’est au tour des européens de chauffer l’ambiance en entamant une macarena frénétique sur la scène, sous les regards ébahis de plusieurs centaines de tibétains

Il ne faut pas alors s’étonner qu’au bout de quelques allers-retours aux toilettes nécéssaires, ou d’ailleurs un tibétain m’assura que je ressemblais a David Beckham (comme vous je cherche …), on finisse Diogo et moi par faire un petit détour dans les backstages féminins…

La soirée aurait put être riche d’autres moments de ce genre si notre portugais ne s’étais pas tordu la cheville en retirant de l’argent, après avoir volé 5 drapeaux chinois dans la rue. Direction l’hôpital pour lui et Mafalda avec un Knud réveillé en pleine nuit.

Je me retrouve contraint de ramener les trophées (sensation presque familière…) a l’hôtel, peu importe les barrages de militaires, à cette heure la, on ne fait plus attention. Petite pose de notre amis du Liechtenstein pas frais lui non plus.



4 corners for 8 projects

L’exposition fait suite à un concours lancé par Knud pour éclairer artificiellement la salle de restaurant de l’hôtel, actuellement bien mal mis en valeur. Pendant une journée, officiellement, nous nous mettons au travail, rallumons nos cerveaux et réchauffons nos crayons pour trouver une solution à ce désastre luminaire. L’exposition rassemble les planches produites par tout les concurrents (un nombre colossale de huit) pendant la journée dans la grande courtyard de l’hôtel.

S’en suit explications et débat avec Mister Tashi! Le big boss de l’hôtel.


Pendant que le jury est occupé a sélectionner le lauréat, petite bière offerte au concurrent dans le stress le plus total.


Plus de vaches que d'habitants

Quelques photos de la vieille ville de Gyantse, avec l’ancienne artère principale. Balade assez marrante entouré de vraiment vieilles maisons traditionnelles, de vaches et de gamins courant partout. Cependant, même a trois ans, ils te sortent « hello » puis « money ». Les petits filous…

Photo d’un mouton rieur…

Gyantse, Shigatse, Sakya, Shalu

Quelques brèves photos des monastères visités pendant ce trip de 5 jours. On commence avec celui a Gyantse, qui a pour la particularité d’avoir une des 5 grandes Stupas du Tibet (aujourd’hui plus que 3) construit par l’architecte tibétain le plus connu, demi-dieu (ah je vous l’avait dit que les architectes…) qui pouvait voler dit-on.

Le deuxième est dans la ville de Shigatse, deuxième ville du Tibet extrêmement moche. Il est assez grand et possède lui aussi une particularité, la plus grande figure du pays, 36 mètre de Boudha et de cuivre. Impressionnant (la photo étant a 150 Yuan, pas de photos hein.. .)

Le troisième, très important dans l’histoire tibétaine s’appelle Sakya. C’est un monastère forteresse, à l’architecture légèrement différente. Le mur de livre dans la salle de réunion fait vraiment pas rire. J’ai aussi hérité d’une nouvelle vie humaine après celle-ci en grimpant sans respirer une traditionnelle volée menant au toit. Je peut donc dorénavant me sacrifier pour la cause tibétaine… Petites photo de sorcière et de moi avec un pote moine.

Le dernier, Shalu est un mix entre architecture tibétaine et chinoise d’où la forme des toits et les tuiles vertes. Bizarrement, ce monastère a été très bien préservé pendant la Révolution culturelle alors que ses petits copains vraiment tibétains en prenaient pleins la tronche par les gardes rouges. Certaines peintures murales sont vieilles de plus de 700 ans.

Le toit

C’est le grand moment, on est tout proche de l’Everest, dans une vallée étriquée et nous arrivons enfin au tent camp, le cul en compote. Grande désillusion, il est la, derrière les nuages mais pas moyen de le voir. Déçus, nous rentrons dans la tente pour nous installer.

15 minutes plus tard, en sortant voir comment ca se passe, j’aperçois le pic. Première vraie sensation. Nous partons alors pour le base camp en bus qui est lui plus proche du mont. On espère y trouver des alpinistes en pleine préparation mais ce sont des militaires chinois qui nous y attendent avec l’interdiction d’aller a plus de 50 mètres du checkpoint…

Sur le chemin du retour que nous faisons à pied, l’Everest se découvre enfin pour notre plus grand bonheur…


Vu du tent camp le soir…


… et le matin, sans aucuns nuages, après avoir patienté 1h30 dehors à -10°. La nuit fut fraîche (-20° sans vent) et certains l’ont passé à la bonne étoile. Pour ma part, j’étais trop congelé, même près du poële dans la tente.

Petite dernière du monastère ( ???) avec la stupa.

Et sur la route du retour, toute la frange dans les nuages ...